Concert d'automne : Un Requiem allemand de Johannes Brahms (1833-1897)
Le concert d'automne version 2018 est un concert 100% Brahms. Le programme est totalement dédié à ce compositeur majeur du romantisme allemand, né en 1833 et mort en 1897.
Le programme du concert
Ce concert comporte 4 courts chorals pour orgue, de larges extraits du Requiem allemand pour solistes, chœur et piano et se termine par le Geistliches Lied (mélodie spirituelle).
Le Requiem allemand est une œuvre phare de la production de Johannes Brahms pour chœur. Souvent qualifié d'"humain", ce Requiem n'est pas liturgique, c'est-à-dire qu'il ne reprend pas les parties de la messe des morts (requiem, kyrie, etc). Il se développe sur des textes en langue allemande (d'où son nom de Requiem allemand) citant les Psaumes et les évangiles.
Ce Requiem a été écrit par Johannes Brahms de 1854 à 1868 et traduit une longue maturation. A cette époque, le compositeur est fortement influencé par la mort de sa mère et la mort de son cher ami, le célèbre compositeur Robert Schumann
Les interprètes
Près de 70 élèves de la Maîtrise et de l'Ensemble vocal de Sainte-Anne-d'Auray (de la 4e à la Terminale) interpréteront de larges extraits du Requiem allemand. Élèves en cursus chant choral, ils bénéficient d'un parcours axé autour du chant et enrichi en culture musicale au sein du Groupe scolaire Sainte-Anne Saint-Louis.
Pour ce projet, ils ont reçu la visite de Gildas Pungier, directeur artistique du Chœur de chambre Mélisme(s) et chef de chœur à l'Opéra de Rennes, qui leur a parlé de cette œuvre qu'il affectionne tout particulièrement et qu'il a dirigée en 2002.
La version proposée lors de ce concert est celle avec piano à 4 mains, avec Véronique Le Guen et Michel Jézo au piano. C'est une version qui sublime les chœurs.
Deux solistes se joindront au chœur pour certains extraits du Requiem allemand : la soprano Solenn Le Strat et le baryton Lucas Bacro.
Tous seront sous la baguette de Gilles Gérard.
Au grand orgue Cavaillé-Coll, Mickaël Gaborieau jouera quatre chorals pour orgue qui jalonneront la soirée (O wie selig seid ihr doch, ihr Frommen / Herzlich tut mich erfreuen/ Schmücke dich, o liebe Seele / O Welt ich muss dich lassen). Brahms a écrit en tout 11 préludes de chorals à la fin de sa vie ; ils sont basés sur des versets de chorals luthériens, à l'image de ceux écrits par Jean-Sébastien Bach.